La contre-peformance de la droite au premier tour ? François Fillon en tire une leçon essentielle : «Il faut accélérer le rythme des réformes, montrer que tous les engagements qui ont été pris vont être tenus.» Le premier ministre affirme avoir ressenti «un climat d'impatience, d'attente» pendant la campagne.
«J''ai trouvé certains de nos électeurs parfois un peu silencieux - ce n'est jamais bon signe -, mais je n'ai pas senti d'agressivité», a-t-il souligné. Mais, fort de 25 ans d'expérience politique, il rappelle qu'«après une élection nationale, quand vient une élection locale, elle est toujours difficile pour le pouvoir parce qu'il a engagé des réformes».
Interrogé sur un éventuel remaniement à l'issue du second tour, François Fillon a plutôt plaidé pour la stabilité gouvernementale. «Une des grandes faiblesses de notre pays est son instabilité gouvernementale. La France est le seul pays européen, avec l'Italie, à changer de gouvernement tous les 18 mois», assure-t-il, tout en nuançant son propos : «Mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas changer tel ou tel individu.»
François Fillon a enfin jugé «un peu courte» la stratégie politique de François Bayrou, candidat du MoDem à la mairie de Pau et dont le résultat au second tour conditionnera en partie ses ambitions nationales. «Je ne souhaite la défaite de personne», confie le premier ministre. «Je pense seulement que François Bayrou poursuit un seul objectif, qui est son élection à la présidence de la République, et qu'il asservit tout son combat politique à cet objectif», affirme-t-il encore. «C'est quand même un peu court par rapport aux enjeux que notre pays doit affronter.»
infodumonde, Posté le mardi 18 mars 2008 12:16
Si l'UMP a perdu c entièrement de sa faute, a force de tjrs faire du pieds au PS et au MoDem, de faire venir des socialos au gouvernement (kouchner, attali, besson, etc.) ...