« Comment sortir l'Europe de la crise où elle se trouve ? Comment éviter l'immobilisme ? Comment surmonter nos désaccords au service d'un même idéal européen ? », autant de problématiques auxquelles Nicolas Sarkozy a souhaité répondre « librement », au cours d'un discours très attendu devant les élus européens.
Pour une Europe protectrice : les priorités de la présidence française de l'Union
Si l'Europe est en train de sortir de l'impasse institutionnelle, elle ne doit pas pour autant tomber dans l'immobilisme. C'est ce à quoi la présidence française de l'Union va s'employer durant les 6 mois à venir, au travers de projets concrets qui vont permettre de réelles avancées sur les sujets qui concernent la protection des citoyens européens.
- le paquet énergie-climat : Nicolas Sarkozy a appelé à la mobilisation de l'ensemble des parlementaires européens pour « obtenir dans les 6 mois que le paquet énergie-climat soit adopté ; c'est une priorité, elle n'est ni de gauche, ni de droite, c'est simplement celle du bon sens ». L'objectif d'un consensus européen autour de ce projet de lutte contre le changement climatique est de « montrer l'exemple » lors de la conférence de 2009 qui doit organiser l'après-Kyoto, pour ensuite « imposer aux Chinois, aux Indiens, aux pays émergents et aux américains de faire les efforts que nous aurons fait d'abord ».
- le pacte européen pour l'immigration : les accords de Schengen ont permis la libre-circulation des hommes sur le territoire des pays-membres, dont 24 Etats européens sur 27. Dans ce cadre, il est nécessaire d'organiser une politique d'immigration commune, qui protège les frontières de l'Union européenne avec d'autant plus de détermination que les frontières à l'intérieur de l'UE ont,elles, été abolies. C'est là toute l'ambition du pacte européen pour l'immigration, que Nicolas Sarkozy a qualifié de « document essentiel pour la présidence française ».
- la politique européenne de sécurité autonome : pour être une puissance politique d'envergure, l'Europe doit se doter d'une défense commune à la hauteur de ses ambitions. Pour cela, elle doit se donner « les moyens militaires et humains pour faire respecter les décisions que nous aurions prises ensemble », a déclaré le Chef de l'Etat, et s'imposer comme un allié indépendant mais indispensable de l'OTAN.
sébastien, Posté le vendredi 18 juillet 2008 09:44
et si on refesait la présidentielle de 2007 pour voir.